La maladie est un dysfonctionnement de l’organisme qui prend diverses formes en fonction des individus. La plupart des affections se manifestent à travers plusieurs signes (symptômes). C’est le cas de l’ulcère, qu’il soit gastrique ou intestinal, qui peut induire une atroce douleur dans le dos du malade. Plus d’informations dans cet article.
Sommaire
Qu’entend-on par ulcère ?
L’ulcère, c’est une lésion d’une muqueuse (gastrique ou intestinale par exemple), des yeux et de la peau suivie d’une érosion tissulaire de l’épithélium de revêtement. Cette maladie est en général symptomatique se manifestant par divers signes dont le plus récurrent est la douleur. On s’intéressera ici aux ulcères gastriques (dans l’estomac) et duodénal (dans la partie initiale de l’intestin grêle).
Types d’ulcères
Cette altération de la santé est de 2 types, on distingue :
- l’ulcère gastrique (avec érosion de muqueuse gastrique), et
- l’ulcère duodénal (avec une perte de substance marquée au niveau de duodénum).
À noter : Il est important de souligner qu’à l’opposé des ulcères duodénaux, ceux gastriques peuvent être d’origine cancéreuse. D’où l’intérêt d’un prélèvement pour biopsie au cours d’une fibroscopie oeso-gastroduodénale (FOGD).
Origine des ulcères gastro duodénales
Objectivée par une FOGD, les ulcères ont de multiples étiologies. La principale cause demeure l’Helicobacter pylori, une bactérie infectant le mucus gastrique. Son diagnostic se fait soit directement par biopsie soit indirectement par test respiratoire.
Hormis cette bactérie, plusieurs autres facteurs peuvent expliquer ces érosions. Il peut s’agir de : l’alcool, du tabac, des corticoïdes, de l’hérédité, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et le stress pour ne citer que ceux-là.
Caractéristiques de la douleur chez un ulcéreux
Les ulcères gastroduodénaux siègent la plupart du temps dans l’épigastre (région abdominale juste au-dessus de la région péri-ombilicale). La douleur qu’elle induit se manifeste sous forme de torsion et une sensation douloureuse de faim. Elle irradie en arc de cercle en arrière vers le dos, précisément vers le rachis lombaire.
La prise de repas soulage systématiquement un ulcéreux. À l’opposé, les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens), l’aspirine et le jeûne aggravent considérablement les maux. Notons que cette douleur a un horaire postprandial tardif, c’est-à-dire survenant des heures après la prise d’un repas. Toutefois, toute douleur dans le dos n’est pas un ulcère, il est donc important de faire la nuance.
Douleur dorsale : les causes que vous ne soupçonnez point !
Si la douleur que vous ressentez n’a aucune des caractéristiques ci-dessus citées, vous devez rechercher une autre cause à votre malaise. Un mal de dos peut être dû à :
- un stress (manifestée par contractions algiques des muscles et associée à des maux de ventres, des céphalées, une dorsalgie et /ou une cervicalgie) ;
- un psoriasis (se manifestant dans le milieu ou le bas du dos qui vous réveille le malade dans la seconde moitié de la nuit et caractérisé par un dérouillage matinale long) ;
- une fibromyalgie (douleur musculaire pulsatile apparaissant dans le cou, le dos, les lombes, près des fesses et ailleurs) ;
- un manque de Vitamine D (douleur diffuse au niveau musculaire, accompagnée de dépression et de fatigue mentale) ;
- une ostéoporose (douleur indirectement liée à cette affection), ou
- une obésité (avec des douleurs dans les malléoles, la jambe, le genou et dans le dos).
En fin de compte, on retient qu’une douleur dans le dos n’est pas obligatoirement évocatrice d’un ulcère. Plusieurs paramètres entrent en ligne de compte, d’où la nécessité de s’informer.
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